HeronTrack

Le producteur de verre Euroglas-De Landtsheer a fait équiper 700 chevalets de vitrage au moyen des sensors de HeronTrack.  Ainsi, cette société a toujours un aperçu exact de son stock et peut économiser des frais de remplacement inutiles.  Dans cet article, vous découvrirez comment le système fonctionne et quels sont les avantages qui en découlent.

Frederik De Knijf, CEO d’Euroglas-De Landtsheer nous raconte : “Un chevalet coûte entre 500,- et 750,- EUR.  Chaque année, nous devons investir pas moins de 50.000,- EUR dans le remplacement de plusieurs chevalets de vitrage, qu’ils soient abîmés, perdus, égarés ou tout simplement prêtés.  Nous souhaitons limiter, au strict minimum, ces frais importants et nous pensons que la solution la plus efficace réside dans une meilleure gestion de notre stock, nous permettant de retrouver rapidement les chevalets égarés”.

Pose de sensors Track & Trace sur 700 chevalets.

C’est ainsi que la société Euroglas-De Landtsheer décida d’utiliser les sensors ‘Track & Trace’ de HeronTrack.  Ces sensors furent donc installés sur pas moins de 700 chevalets, permettant ainsi au département logistique de visualiser l’endroit exact où se trouve leur matériel, que celui-ci soit en Belgique ou même à l’étranger.

La plus-value des sensors de HeronTrack s’est rapidement fait ressentir.  Grâce à ce nouveau système, Euroglas-De Landtsheer retrouve sans perdre de temps tous ses chevalets alors que certains étaient égarés chez des fournisseurs ou clients.

Les sensors de HeronTrack se distinguent par leur facilité d’utilisation, leur petit format, une durée de batterie allant de 5 à 7 ans et naturellement leur excellent rapport prix/qualité.

Comment fonctionne le système Track & Trace ?

HeronTrack travaille sur base de deux éléments : un sensor qui est tout simplement fixé sur le chevalet (ou l’outil) et la plate-forme Software qui peut être consultée via l’application mobile ou online.  Grâce à l’application mobile, les chauffeurs de Euroglas-De Landtsheer retrouvent aisément tous les chevalets dans les environs.  Chaque mouvement est automatiquement communiqué. Simultanément, le sensor transmet 2x par jour sa position GPS vers la plate-forme.  Via cette plate-forme online, les responsables du département logistique peuvent retrouver tous les chevalets sous forme d’un rapport ou d’un rendu visuel.  A partir du moment où vous activez le modus antivol du sensor, ce dernier envoie toutes les 10 minutes un ‘update’ de sa position actuelle.  Ainsi, vous pouvez retrouver rapidement le matériel volé ou égaré.

Une couverture précise et une localisation étendue sur plus de 50 pays.

Les sensors de HeronTrack communiquent via Sigfox avec le réseau public de engieM2M afin de détecter la position des chevalets.  Pas uniquement dans le Benelux mais aussi dans toute l’Europe, même à des endroits où le réseau est faible.  En outre, le réseau Sigfox RC1 garantit une couverture internationale dans plus de cinquante pays, jusqu’en Afrique et au Moyen-Orient.

Ensuite, la technologie BLE veille à une connexion continue vers les smartphones des chauffeurs et des collaborateurs sur chantier.  Cette connexion fonctionne même à l’intérieur, de telle manière que la couverture et la position donnée sont complètes et très précises.

Une passerelle BLE a été installée au siège social de Euroglas-De Landtsheer et positionne sur une carte tous les chevalets présents sur le site.  Quand un chevalet quitte la société ou revient dans le magasin, ce déplacement est signalé automatiquement.

Economie de temps et d’argent.

Le système Track & Trace de HeronTrack simplifie considérablement la gestion du stock.  “Nos managers du département Logistiques ont un aperçu complet et précis de la localisation de tous nos chevalets”, confirme Monsieur De Knijf.  “Avec cette application, nous avons toujours une vue exacte sur notre stock et une gestion manuelle n’est donc plus nécessaire.  Grâce à l’automatisation des entrées et sorties de magasin, nous économisons au minimum une ½ heure par jour soit environ un gain de 10 heures par mois.  De plus, il n’est plus nécessaire d’acheter de nouveaux chevalets en remplacement de ceux qui sont manquants.  C’est ainsi que nous diminuons sensiblement nos frais de roulement.”

Un par un, David compte ses outils disposés dans une boîte métallique. Depuis quelques années, cet ouvrier observe fréquemment des disparitions. « Le soir, on nettoie nos outils et généralement, on essaie de les reprendre, mais parfois on les laisse en espérant qu’ils soient encore là le lendemain. Parfois, ce n’est pas le cas », commente-t-il.
Des foreuses, des scies, des tournevis… Les vols sur les chantiers de construction sont très en nombreux. En 2018, la police fédérale a dressé 4252 procès-verbaux pour des vols de matériels qui représentent un préjudice de 80 millions pour les entrepreneurs belges.
Pour remédier à ce problème, une société propose un logiciel et des capteurs pour localiser les objets. « Le capteur est positionné sur ou dans l’outil à protéger. Ce capteur va utiliser deux technologies de communication. La première est le BLE (Bluetooth Low Energie, ndlr) pour communiquer avec un smartphone ou un routeur. La deuxième est la partie Sigfox où les machines communiquent entre elles grâce à des antennes. Quand le capteur est placé sur l’outil, il peut être localisé en cas de vol grâce à un GPS intégré. Si un ouvrier se sert d’un objet, cela est automatiquement signalé dans l’application HeronTrack qu’on peut installer sur son smartphone », explique Sebastien De Grauwe, Directeur général de la société HeronTrack.

Garder un œil permanent sur son stock

Les capteurs ne consomment pas beaucoup d’énergie car ils disposent de batteries autonomes qui tiennent 4 à 5 ans. Et pour le prix ? Il faut compter entre 10 et 40 euros pour un capteur en fonction de la taille de l’objet. « En plus de la localisation, le logiciel sert aussi à la gestion des coûts et de la sécurité des ouvriers. Le vol est un aspect important car on équipe des outils très chers, mais grâce à l’application, on dispose d’une vue permanente sur notre inventaire, donc plus besoin de faire cela manuellement. On minimise donc les coûts car on achètera plus deux fois le même outil par exemple. L’application permet aussi de notifier aux ouvriers si les outils sont en ordre d’inspection, cela permet d’assurer une meilleure sécurité sur les chantiers », conclut Sébastien De Grauwe.

https://www.rtbf.be/info/dossier/ec-charleroi/detail_charleroi-un-logiciel-pour-localiser-les-outils-de-chantier-voles?id=10363796